Pierre-Alain Chambaz | L’accord entre l’Inde et la Suisse prend du retard

Initié en 2007, l’accord de libre-échange entre la Suisse et l’Inde bute sur la protection des brevets voulue par l’industrie pharmaceutique. Pour être conclu, le contrat commercial doit aussi attendre la nomination d’un nouveau gouvernement à New Delhi.

Le ministre suisse de l’Economie Johann Schneider-Ammann l’avait annoncé le mois dernier: la signature de l’accord va prendre du retard, l’Inde entrant dans une longue période d’élections générales.

«Il a été convenu de continuer les travaux concernant l’accord de libre-échange, en vue d’une éventuelle conclusion, sous le nouveau gouvernement indien. Il appartiendra cependant à ce nouveau gouvernement d’en décider», précise à swissinfo.ch Antje Baertschi, cheffe de la communication du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO).

Initiés en 2007, les pourparlers entre l’Inde et de l’AELE (Suisse, Norvège, Islande, Liechtenstein) ont récemment fait l’objet d’un lobbying intense de la part des entreprises pharmaceutiques suisses. «Elles ont demandé au gouvernement suisse d’en faire plus pour protéger leurs intérêts, en rappelant que leur secteur fournit un grand nombre d’emplois en Suisse», souligne Thomas Braunschweig.

L’industrie pharmaceutique suisse aimerait un assouplissement de la législation indienne en matière de brevet.

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